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Affaire Vincent Lambert : 8 questions sur les « directives anticipées »

Les proches du patient se déchirent car il n’avait pas donné de consignes claires sur ce qu’il aurait souhaité concernant l’arrêt, ou non, des traitements.

L’affaire Vincent Lambert relance de nombreuses questions sur la fin de vie et le rôle des proches. La femme et plusieurs frères et sœurs de ce patient en état végétatif depuis 2008 réclament l’arrêt des soins, tandis qu’une autre partie de sa famille, dont ses parents, se bat pour le maintenir en vie. Qu’aurait-il voulu ? Difficile de le dire avec certitude, puisqu’il n’avait pas rédigé de « directives anticipées ». (...)

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Fin de vie : le nombre de directives anticipées augmente

Les directives anticipées, qui permettent de dire à l’avance qu’on s’oppose à l’acharnement thérapeutique si on est un jour incapable de s’exprimer, connaissent une hausse, alors que la famille de Vincent Lambert se déchire autour de l'arrêt des soins du patient.

Après la décision lundi soir de reprendre les soins de Vincent Lambert, un homme en état végétatif depuis 10 ans actuellement hospitalisé au CHU de Reims, les Français sont de plus en plus nombreux à s'intéresser aux directives anticipées, qui permettent de dire à l’avance qu’on s’oppose à l’acharnement thérapeutique si on est un jour incapable de s’exprimer. (...)

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Fin de vie : Comment rédiger ses «directives anticipées» pour s’éviter le cas Vincent Lambert ?

Le nombre de Français ayant rédigé des directives anticipées pour la gestion médicale de leur fin de vie a augmenté «très légèrement» mais la pratique reste peu répandue. Pourtant, elle permet d’éviter d’autres cas comme celui de Vincent Lambert.

Alors que la cour d’appel de Paris, saisie par ses parents, a ordonné le rétablissement des traitements de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif depuis dix ans, se pose la question des directives anticipées pour chacun. (...)

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Affaire Lambert : regain d’intérêt pour les directives anticipées

Cette possibilité de donner des souhaits médicaux sur sa fin de vie existe depuis 2005.

«Et si c’était moi?» C’est la question qui taraude les Français en pleine affaire Vincent Lambert. Même le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, y pense. «Si cette affaire extraordinairement douloureuse peut amener une prise de conscience, que chacun doit remplir ses directives anticipées, alors elle aura eu une utilité pour la nation française, en tout cas moi, c’est la conclusion que j’en tire. Je remplirai mes directives anticipées», a-t-il déclaré mercredi sur France Info. L’ancien président, François Hollande, a lui aussi annoncé qu’il allait s’atteler à cette tâche pour «montrer l’exemple». Quant à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, elle a invité tous les Français à remplir des directives anticipées pour éviter ce «drame». (...)

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